Comment utiliser l’ail séché en cuisine ?

Bon pour la santé, avec son goût si caractéristique, l’ail devrait être employé tous les jours dans notre cuisine ! De plus, son usage s’étend à tous les plats salés, il suffit d’en saupoudrer, on ne se trompe jamais !

On utilise l’ail séché dans de nombreuses sauces qui vous permettront d’accompagner toute sorte de plat : l’aïoli (excellent préparé avec du safran), la rouille, la sauce saté, la persillade, les sauces berbéré ou vadouvan, la sauce ail et fines herbes, crèmes à l’ail (utilisées pour les escargots, les moules, le lapin, les gigots, l’agneau, etc.).

On peut aussi faire de l’huile, du vinaigre ou des sauces salade aromatisées. D’ailleurs vous pouvez en saupoudrer directement dans vos salades composées.

Ajoutez-en un peu dans vos mayonnaises, ça change tout ! Pareil avec vos plats de pommes de terre, de pâtes (recette Sicilienne) et de champignons. De même si vous préparez votre propre pain, le pain à l’ail est délicieux !

Niveau viandes, la gousse excelle dans les viandes blanches, les gigots, le porc de manière générale et l’agneau (sur un gigot par exemple).

Il s’emploie parfaitement dans les fruits de mer et les crustacés comme les crevettes et les gambas par exemple, mais aussi dans la cuisine du poisson : soupe de poisson

Il aromatisera vos soupes (par exemple la fameuse knoblauchsuppe ou le tourin), potages et veloutés. Utilisez-le dans vos poêlés de légumes, que ce soit de tomates, d’aubergines, de courgettes, d’épinards ou dans des haricots verts.

Plus étonnant on peut se servir de l’ail séché pour confectionner des desserts. Pour plus de détails, rendez-vous dans la partie recette.

Quelles sont les propriétés de l’ail pour la santé ?

Quelques bonnes raisons, en plus de ses propriétés gustatives, d’acheter de l’ail séché. C’est un super-aliment thérapeutique !

Vous avez sûrement déjà entendu dire : ” Qui a de l’ail dans son jardin n’a pas besoin de médecin”, ou “Pour que ça aille, il faut de l’ail”, ou encore “L’ail est la pénicilline des pauvres”. Ce n’est pas pour rien !

L’utilisation médicinale de l’ail est très répandu : aux États-Unis 4% de la population l’utilisent uniquement dans un but thérapeutique contre de nombreuses affections. En Australie ça monte jusqu’à 10% de la population qui l’utilise en médecine douce, il occupe d’ailleurs une place de choix dans le mélange d’épices des Aborigènes !

C’est tout d’abord une réserve de vitamines (B1, B2, B3, B5, C, E et A), de minéraux (Potassium, Soufre, Phosphore, Calcium, Magnésium, Sodium, Chlore), et d’oligo-éléments (Fer, Zinc, Manganèse, Bore, Cuivre, Nickel, Iode, etc.).

Source de nombreux bienfaits, on y retrouve des composants aux propriétés anti-cholestérols, plusieurs antibiotiques naturels ainsi que qu’un prébiotique protecteur du tube digestif (flore intestinale).

Ses vertus antimicrobiennes et anti-infectieuses en font un excellent remède contre le rhume !

Parmi ses nombreux bienfaits, on peut citer que c’est un antihypertenseur (contre l’hyper-tension), immunostimulant, au pouvoir antioxydant puissant (avec toutes les conséquences positives sur la santé que ça entraine).

D’après plusieurs études, la consommation régulière d’ail réduirait de moitié les risques de cancer de l’estomac, du colon et du rectum. Les cancers de la tête, du cou, du poumon, du sein et de la prostate en seraient aussi réduits.

Il faut éviter d’avoir une consommation trop importante d’ail en cas de traitement anticoagulant (maximum une gousse par jour), et il est déconseillé de l’associer à d’autres plantes réputées pour fluidifier le sang, par exemple : ail, racines de ginseng, infusion de ginkgo, sauge, fève tonka, etc.

Attention aux femmes allaitant leurs enfants car il peut modifier le goût du lait. Pas de souci pour les enfants, consultez à ce sujet notre article sur les enfants et les épices.